Après Medellin nous prenons la direction de Salento (à côté de Naples !) qui est en plein dans la zone Cafetera (comme ça qui disent ici). Un petit aparté sur le voyage : on prend un mini bus express pour écourter au maximum ce voyage de 6h. Je crois qu’on est tombé sur Juan Carlos Montoya ou son cousin. Traversé de cols sur des routes défoncées à fond. A croire qu’il a dû faire un pari avec un ami pour mettre le moins de temps possible. Yoan n’apprécie pas du tout le style de conduite. Il est plutôt fan d’Alain Prost lui. Il y a laissé, le pauvre, son estomac, sa vésicule biliaire, son intestin grêle et le repas qu’il y avait dedans. D’ailleurs je lui répète de bien mâcher, non pas parce que c’est mieux pour la santé mais quand on vomit c’est désagréable de voir les gros morceaux. C’était dément. Continuer la lecture de Hey gringo il est bon mon café : il vient de Salento→
Oui vous avez bien lu. Medellin (Medejin comme prononcent les Colombiens) est un exemple à suivre.
C’est à l’antipode de l’idée qu’on s’en fait en France.
Le cartel de la drogue et la guérilla urbaine permanente c’était vrai. Les 5000 morts par an par armes à feu c’était vrai aussi. Il suffit d’aller au Musée de la Mémoire pour s’en rendre compte (voir les photos et textes dans la galerie photos si vous voulez en savoir plus).
Puis un beau matin d’octobre 2002, l’opération Orion qui a eu lieu dans la Comuna 13, un des quartiers les plus dangereux de Medellin, a été le point de départ d’une transformation de cette ville tentaculaire. Cette opération c’est d’abord une répression forte de l’armée : une semaine de combat en pleine ville, entre l’armée et les différentes factions militaires liées au trafic de drogue. Durant cette terrible semaine les balles fusaient, de toutes parts des fusils mitrailleurs, une véritable guerre civile. Il y eu 13 morts selon la police et des centaines selon les syndicats comme on dirait chez nous. L’armée tirait sur tout le monde y compris les enfants. Continuer la lecture de Medellin : l’exemple à suivre→
Nous prenons l’avion de Bogota à Barranquilla (avec VivaColombia c’est encore moins cher que le bus…) pour nous diriger à coté de Santa Marta où nous attend selon le Lonely Planet la plage superbe de Taganga.
Alors Barranquilla 4ème ville de la Colombie est la principale agglomération de la coté caraïbe de la Colombie. C’est le bordel le plus complet on met plus d’une heure en bus à sortir de la ville direction Santa Marta. Pratiquement 2 millions d’habitants y vivent mais le réseau routier est aussi développé qu’à Langogne en Lozère. Surtout qu’il pleut autant en 5 minutes qu’en 2 ans à Lyon. Vite Noé vient nous sauver. Continuer la lecture de Caraïbe Colombienne : Carthagène et ses petites sœurs.→
Autant écumer tous les a priori que nous avions de la Colombie (qui n’avait pas les mêmes me jette la première pierre) afin de les exumer une bonne fois pour toute :
– CocaïneLand
– FARC
– Pablo Escobar
– Para Militaire
– Cartel de Medellin ; Cartel de Cali.
Mettez tout ça dans un shaker et dans notre esprit ça donnait un des pays les plus violents et les moins sûrs de la planète…autant aller au mas du taureau à Vaulx en Velin.