Levons de suite les équivoques. Le Chili con carne n’est pas du tout une spécialité chilienne…mais il fallait bien que je trouve un titre avec un jeu de mot…de plus la viande n’est pas pour tout de suite ça attendra l’Argentine.
Le Chili est un pays à la géographie très particulière, c’est une espèce de canne retournée de 4500 km de long et de 200 km au maximum de large, pas facile à visiter hein !!! on va le faire en 2 fois : une semaine dans le centre entre Santiago du Chili et Valparaiso sur le bord de mer.
D’abord c’est Santiago, là encore on va de suite écarter une croyance qu’on peut être certain, rien à voir avec Santiano de la chanson d’Hugo Frei. Mais alors qu’est-ce qu’il y a à voir à Santiago ???
Et bien pas grand-chose, alors attention ça ne veut pas dire que cette ville est inintéressante. Oui ce n’est pas à proprement parlé une très belle ville, tout ce qu’il y a de plus occidental qui soit, des grands immeubles des années 70 se suivent les uns derrière les autres, 2 petits quartiers assez sympa au niveau de l‘architecture pour une ville de 6 millions d’habitants (sur les 18 que comptent le pays au total) c’est pas Byzance, même à Dijon on fait mieux !!!
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Cuenca et les conclusions équatoriennes.
Les Galápagos sont derrières nous et nous nous retrouvons à Guayaquil, retour encore une fois à la civilisation !
La deuxième ville de l’Equateur a une sale réputation, il se dit qu’on y vole, que l’insécurité est grande, qu’on attend les touristes à la sortie de l’aéroport, qu’on les fait monter dans de faux taxis pour les amener dans d’immenses hangars où on les torture en les mettant dans d’immenses casseroles avec du persil pour les manger avec du riz. J’exagère à peine sur les légendes urbaines qu’on lit, quoi qu’il en soit on ne veut pas tenter le diable. J’ai déjà voter Sarko donc ça suffit.
On passe les 3 jours suivants à Cuenca (4h de bus). C’est une très belle ville dont le centre historique est classé par l’UNESCO. On se balade dans le centre autour des bâtiments de style colonial. Continuer la lecture de Cuenca et les conclusions équatoriennes.
les îles Galapagos : les îles mystérieuses
Elles n’ont rien de mystérieuses en fait mais j’ai toujours identifié ces îles avec l’album éponyme de Tintin.
C’est une des destinations phares de notre tour du monde qui fait rêver et qui va nous faire rêver. Oui vous l’aurez compris on rêve des Galapagos depuis qu’on est ensemble avec Cécile soit 120 ans (j’ai l’impression).
On atterrit à Baltra qui se trouve près d’une des îles où nous allons séjourner : Santa Cruz. A plus de 965 km à l’ouest de l’Equateur. L’archipel est constitué d’une vingtaine d’îles, pour des raisons de temps on décide d’en cibler 2, Santa Cruz donc et Isabella.
On se dirige donc sur le principal port de Santa Cruz après quelques difficultés : attention pour ceux qui un jour feront comme nous, les bus qui vont de l’aéroport à Puerto Ayora partent dès qu’ils sont remplis…après il est galère d’effectuer les 42 kms surtout quand il y a peu de taxis. On se rend compte que c’est une destination touristique : un des rares taxis qui restait nous avait donné son accord pour nous emmener, sauf qu’il a fait marcher l’offre et la demande et un autre touriste a proposé plus cher. Nous nous sommes donc retrouver sur le carreau.
J’ai failli m’emplâtrer mon premier Équatorien. C’est pas mal quand même se payer un Équatorien, ça fait plus classe que l’habituel roumain aux feux rouges. Continuer la lecture de les îles Galapagos : les îles mystérieuses
l’Amazonie, voyage en terre inconnue.
Après les montagnes on s’offre un bout de rêve : une excursion de 4 jours au cœur de l’Amazonie Equatorienne. Nous allons dans la réserve Naturelle de Cuyabeno, c’est un parc national préservé des exploitations pétrolières, qui pullulent dans le coin. D’ailleurs sur la route nous voyons ce qui semble être un puit.
Nous logeons au bord d’une rivière au Dolphin rose Lodge. Oui c’est le coin des dauphins roses, rares dauphins d’eau douce. Nous les avons vu mais très furtivement, un peu comme un fonctionnaire à son poste de travail, faut être attentif pour les apercevoir.
Le voyage est assez long de Quito : bus de nuit de 7 h pour traverser les Andes et arriver à un village aussi joli qu’un allemand en grosses chaussettes en laine avec des birkenstock : Lago Agrio. De là 2 heures de minibus sous un déluge quasi-biblique genre ancien testament. Et clou du spectacle pour rejoindre le Lodge qui est niché comme vous l’aurez compris au sein de la Jungle équatoriale équatorienne, 2 heures de pirogue qui auraient dû être idyllique mais qui au final se révèleront presque dantesque à cause d’une pluie incessante. Continuer la lecture de l’Amazonie, voyage en terre inconnue.
Quito, la moitié du Monde !!!!
L’équateur pays particulier qui porte le nom même de cette ligne qui partage en 2 le monde. Nous sommes à Quito, ville immense de 2 millions d’habitants. Immense alors qu’il n’y a que 2 millions d’habitants. Il faut se référer au cours de Géo de Yoan du CNED pour comprendre : ces villes de pays en développement grandissent sans aucun plan d’urbanisation. Des maisons individuelles se construisent au gré des besoins de la population. Résultat Quito avec 2 M d’habitants fait plus de 50 Kms de long…Lyon Saint Etienne réunis…non ce n’est pas possible ! Quoi qu’il en soit Yoan voit de visu son cours de géographie. Nous visitons la ville qui disons-le de suite n’a rien de bien particulier, un centre historique toujours de type colonial espagnol, mais rien de remarquable, si ce n’est l’intérieur des églises. Continuer la lecture de Quito, la moitié du Monde !!!!
Conclusion Colombienne : allez y !
Nous quittons la Colombie un pays que nous avons tous adoré. Mais voici le point de vue de chacun d’entre nous.
Yoan :
Ce que j’ai préféré :
– Le match de foot à Medellin
– La descente en bouée de la rivière de San Cipriano. Et la plateforme sur les rails pour se rendre à ce village
– Le jet ski à Playa Blanca
– La balade à cheval
– L’hamburger de Mariella à Cali
– Les empenadas au fromage Continuer la lecture de Conclusion Colombienne : allez y !
Hey gringo il est bon mon café : il vient de Salento
Après Medellin nous prenons la direction de Salento (à côté de Naples !) qui est en plein dans la zone Cafetera (comme ça qui disent ici). Un petit aparté sur le voyage : on prend un mini bus express pour écourter au maximum ce voyage de 6h. Je crois qu’on est tombé sur Juan Carlos Montoya ou son cousin. Traversé de cols sur des routes défoncées à fond. A croire qu’il a dû faire un pari avec un ami pour mettre le moins de temps possible. Yoan n’apprécie pas du tout le style de conduite. Il est plutôt fan d’Alain Prost lui. Il y a laissé, le pauvre, son estomac, sa vésicule biliaire, son intestin grêle et le repas qu’il y avait dedans. D’ailleurs je lui répète de bien mâcher, non pas parce que c’est mieux pour la santé mais quand on vomit c’est désagréable de voir les gros morceaux. C’était dément. Continuer la lecture de Hey gringo il est bon mon café : il vient de Salento
Medellin : l’exemple à suivre
Medellin : l’exemple à suivre
Oui vous avez bien lu. Medellin (Medejin comme prononcent les Colombiens) est un exemple à suivre.
C’est à l’antipode de l’idée qu’on s’en fait en France.
Le cartel de la drogue et la guérilla urbaine permanente c’était vrai. Les 5000 morts par an par armes à feu c’était vrai aussi. Il suffit d’aller au Musée de la Mémoire pour s’en rendre compte (voir les photos et textes dans la galerie photos si vous voulez en savoir plus).
Puis un beau matin d’octobre 2002, l’opération Orion qui a eu lieu dans la Comuna 13, un des quartiers les plus dangereux de Medellin, a été le point de départ d’une transformation de cette ville tentaculaire. Cette opération c’est d’abord une répression forte de l’armée : une semaine de combat en pleine ville, entre l’armée et les différentes factions militaires liées au trafic de drogue. Durant cette terrible semaine les balles fusaient, de toutes parts des fusils mitrailleurs, une véritable guerre civile. Il y eu 13 morts selon la police et des centaines selon les syndicats comme on dirait chez nous. L’armée tirait sur tout le monde y compris les enfants. Continuer la lecture de Medellin : l’exemple à suivre
Caraïbe Colombienne : Carthagène et ses petites sœurs.
Nous prenons l’avion de Bogota à Barranquilla (avec VivaColombia c’est encore moins cher que le bus…) pour nous diriger à coté de Santa Marta où nous attend selon le Lonely Planet la plage superbe de Taganga.
Alors Barranquilla 4ème ville de la Colombie est la principale agglomération de la coté caraïbe de la Colombie. C’est le bordel le plus complet on met plus d’une heure en bus à sortir de la ville direction Santa Marta. Pratiquement 2 millions d’habitants y vivent mais le réseau routier est aussi développé qu’à Langogne en Lozère. Surtout qu’il pleut autant en 5 minutes qu’en 2 ans à Lyon. Vite Noé vient nous sauver. Continuer la lecture de Caraïbe Colombienne : Carthagène et ses petites sœurs.
C’est où la Colombie ? Suivez la ligne blanche
Autant écumer tous les a priori que nous avions de la Colombie (qui n’avait pas les mêmes me jette la première pierre) afin de les exumer une bonne fois pour toute :
– CocaïneLand
– FARC
– Pablo Escobar
– Para Militaire
– Cartel de Medellin ; Cartel de Cali.
Mettez tout ça dans un shaker et dans notre esprit ça donnait un des pays les plus violents et les moins sûrs de la planète…autant aller au mas du taureau à Vaulx en Velin.
On remercie donc Florent de nous avoir convaincu d’aller en Colombie. Parce qu’on n’a pas été déçu…la cocaïne est vraiment bonne… Continuer la lecture de C’est où la Colombie ? Suivez la ligne blanche