Après notre périple tout au sud de la Patagonie nous allons 4000 km plus au nord et direction sa principale ville au carrefour des routes qui mènent à la Bolivie et au Chili : Salta. Le voyage est long, 22 h en bus de nuit de Buenos Aires, qui est aussi de jour par la force des choses, c’est long mais on s’occupe comme on peut.
J’ai pu lire la bible en entier en hébreu, je n’ai pas vu le temps passer ainsi.
On arrive dans une ville de taille raisonnable, qui a la réputation de se trouver au cœur d’une région magnifique. On arrive ainsi aux contreforts des Andes et on quitte ce paysage de pampa si caractéristique de l’Argentine. Ça fait du bien d’avoir autre chose que des arbustes épineux comme horizon et de se dire qu’ici on peut parler à des gens au moins une fois par jour.
Fini la ville tentaculaire de Buenos Aires, on va prendre un bol d’air en Patagonie, où nous attendent tous pleins d’animaux et de superbes paysages : on espère voir des baleines, des pingouins (même si j’en connais pas mal de sacrés pingouins) et tous pleins de mammifères marins qui vivent dans les eaux glacées de la péninsule de Valdès ; voir des glaciers qui se projettent dans l’eau et gravir une montagne mythique le Fritz Roy à la limite de la Terre de Feu.
Déjà faut savoir que l’Argentine c’est immense : 3700km du nord au sud…soit 1000 km de plus que Moscou Paris. Vous imaginez habiter le même pays que les Russes de Poutine…non vaut mieux pas imaginer ça, déjà que d’être voisins des allemands ça pique un peu alors les russes… Continuer la lecture de La Patagonie : du vent, de la pampa et plein de belles choses→
Buenos Aires, capitale de l’Argentine est nichée sur les bords de la rivière Plata. Rivière la plus large du monde, elle dessine comme un sourire entre l’Uruguay et l’Argentine.
On loge proche de l’avenue la plus large du monde, l’avenida 9 di Juglio (Iglesias), 2 fois 8 voies qu’on traverse en plusieurs fois tellement elle est large, les feux pour piétons ne permettant pas de parcourir les 100 m sans risquer de se faire écraser.
Toutes les grandes artères de la ville sont très larges, les places sont immenses, j’en viens à imaginer avec mon espagnol approximatif que Buenos Aires veut dire bien aérée. Continuer la lecture de Buenos Aires, bien aérée.→